Dire ce peu qui retient à la vie ... l'adieu aux sacrifices inutiles aux déchirements des jours d'azur si vides qu'ils emportent les rires que d'autres lancent à l'avenir. Sa route fut creusée,parfois belle,tourmentée presque aboutie jusqu'aux portes...

Le bitume est comme un homme..beau... quand il s'ouvre à ses fissures.

Capture l'evanescence si tu peux,l'immortalité éblouissante au fond des yeux quand le paysage s'éclate de ferveur sous la caresse. Libère le vide et le trop plein de camisole,libère le masque de bienséance quand la lumière ruisselle . La digue se relàche...

Sur les murs de la ville,le printemps déborde...Respiration...

Je sais d'instinct qui tu es aux étoiles sans idéal, et à la vie absolue... larvée ,aux désirs magnifiés .Tu es la face voilée de ces bleus si purs ,mais tes bras ne te portent plus jusqu'à l'extraction du gouffre de stalactites insipides. Tu appartiens...

Les mots lisses et couleur de lune douce ne prennent vie qu'au levant d'un être destiné. Les mots en noeud coulant strangulent celui qui les a jetés. Les témoins d'encre invisibles lisent les signes mais ignorent l'esprit qui les animent... Les mots fondent...

*L'exagération des comportements entraine des conséquences graves ,dont l'irresponsabilité se moque. *La patience est une qualité ,parfois une preuve d'amour,la docilité... un suicide lent. *Les sourires cachent aussi les yeux embués. *J'écoute, je regarde,...

L'air était si lumineux en ce temps là Il mangeait nos yeux comme une bouée d'espérance .

Il se lève.. il sourit... il aime. La manivelle du temps impassible se meut ,au crépuscule qui blanchit à sa fenêtre ;et l'aile fugace d'un oiseau de hasard s'accroche au fil trop bas ,trop banal ...Il est tard. Ses pensées ricochent sur l'asphalte luisant...

Ma place ,est là tout contre la peau tendre et dissimulée de ton cou , m'y enfouir à jamais pour oublier le monde, vampiriser ton odeur Ne plus respirer, immobile Statufier le paysage qui nous enveloppe N'avoir vécu que pour cet instant ,scellé à l'existence...